Photographe Industriel

témoigner du savoir-faire et de l’expérience de votre entreprise.

Une passion pour le milieu industriel

Vous pensez qu’il n'y a rien de glamour dans la photographie industrielle... Mais moi je l’adore.
Photographier l'homme dans son environnement, me faufiler entre les machines outils pour mettre en lumière des ouvriers et ainsi valoriser leur savoir-faire, constitue l'essence de mon métier et ma passion.

Malheureusement notre industrie Française qui joue un rôle prépondérant dans notre économie avec ses 235.000 entreprises et plus de 3 millions d’actifs, souffre d’un déficit d’image et peine souvent à recruter. Le reportage photo peut aider à faire découvrir tous ces domaines d'activité de l’automobile à l'agro-alimentaire en passant par la chimie mais aussi mettre en avant la révolution technologique de la robotisation qui créée de nouvelles oportunités depuis les années 2000.



Photographe industriel, avant tout s'intéresser aux équipes

Salles blanches, unités de production, usine petro-chimique…le photographe industriel doit savoir s’adapter à des environnements et des univers souvent très contrastés mais le plus important reste qu’il doit avant toute chose s'intéresser aux personnes.

Depuis plusieurs années, je réalise des reportages photographiques industriels et j’adore cela. Cela vient sûrement de mon début de parcours professionnel un peu atypique pour un photographe. J’ai commencé ma vie professionnelle avec un CAP de tourneur-fraiseur, et même si j’ai rapidement bifurqué vers d’autres voies, j’ai toujours conservé une passion pour le milieu de l’industrie, ses ouvriers et leurs savoir-faire.

Ces personnes ont le génie du bon et du beau geste, celui qui leur fait réaliser des prouesses. Malheureusement, ces hommes et ces femmes ne bénéficient pas d’une bonne image auprès de la population, sûrement par méconnaissance ou par manque de communication. J’aime mettre en avant ces travailleurs et leur savoir-faire, mais attention on ne réalise pas un reportage industriel de qualité sans s'intéresser aux ouvriers et aux équipes et c’est tout ce qui fait le sel de ce métier.

Quelles sont mes méthodes de travail ?

Je le répète souvent “je ne crois pas au hasard”. Un bon reportage photographique industriel et avant tout le fruit d’une préparation rigoureuse.

Mon premier travail sera d’établir le cahier des charges le plus précis possible pour déterminer les besoins de mon client et mes contraintes (sécurité, secret industriel…). Une fois définies les périodicités et la ou les date(s) de mes interventions, je m’efforce de rencontrer les responsables d’équipes des ateliers. Ce sont eux qui vous “ouvrent les portes” et vous présentent à leurs équipes.

Parler avant de shooter
On va pas se mentir, les personnes qui travaillent sur des chaînes de production ou dans des ateliers, n’ont pas une image des plus flatteuse d’eux-même. Il serait improductif, ce serait même une faute, de travailler au téléobjectif et de voler des photos.
Je commence TOUJOURS par m'intéresser à leur métier en posant des questions sur les techniques employées, la destination des pièces et à leur expérience professionnelle. enfin, je prends le temps de leur expliquer ma démarche. Pourquoi je fais des photos ? la destination de ces photos, ou vont-elles apparaître ? Ce qui prépare le terrain si mon client doit demander une autorisation de diffusion pour utiliser certaines photos en dehors de l’entreprise (publicité, site web…).

La sécurité avant tout

Quelque soit la nature de l’activité ou le type de terrain où vos équipes exercent, la sécurité est ma priorité. Ouvrier de formation, je connais les dangers d’une machine outil, de plus mon activité m’a permis de côtoyer différent secteur d’activité. Je sais donc parfaitement m'adapter aux normes et conditions particulière de chaque client et suis équipé de vètements de protection.



Quelle est l'importance du matériel ?

Le reportage industriel demande moins de matériel spécifique et technique que d’autres domaine comme le suivi de chantier ou le portrait corporate. Cependant, même si les atouts principaux du photographe sont son oeil, son regard et son expérience, les environnements (usine, chaîne de montage et de production…) sont le plus souvent mal éclairés (pour la photo) et imposent des appareils et des objectifs lumineux.

Pour cela je suis équipé de trois boîtiers Nikon plein format haute définition (un D4s et deux D750), permettant de travailler dans les conditions lumineuses extrêmement complexes et même les plus mauvaises.
Pourquoi trois boitiers ? Je travaille avec deux appareils équipés d'objectifs différents, ce qui me permet de réaliser deux photos différentes du même point de vue sans perdre de temps à changer d’objectif, et le troisième est un boitier de secours, au cas ou…

Coté optiques, je travaille avec des objectifs à grandes ouvertures (f/1,4 ou f/2,8), c’est à dire ouvrant le plus grand possible afin de permettre de faire rentrer un maximum de lumière mais aussi de réaliser de beaux flous en arrière plan. Pour les vues d’ensemble, j’utilise des grands angles (16mm), voir des très grands angles (10,5mm), pour ce qui est du reportage “humain” et des portraits en action, mon 24/70 f/2,8 ne me quitte pas. Je monte rarement des téléobjectifs de 200mm voir 300mm (car je préfère être au contact des personnes) lorsque j’ai besoin de réaliser des prises de vues en étant plus éloignées.

Pour les visites virtuelles, j’ai le choix entre deux technologies : un appareil à prise de vue 360° pour des vues moyenne et haute définition ( théta S), ou une tête panoramique équipée d’un objectif spécifique pour les 360° très haute définition.

Lorsque je réalise des timelapses (succession d’images montées en vidéo), j’utilise régulièrement une GOPRO Hero 4 avec un tas d’accessoires pour la monter un peu partout.

Il va de soi que tout cet équipement peut être amené à changer ou à évoluer en fonction des demandes spécifiques de mes clients.

La retouche des photographies

Petite aparté : je parle de retouche car c’est le terme le plus souvent employé par les néophytes, mais je préfère l’expression de post-traitement qui correspond plus au travail du photographe.

Oubliez tout de suite l’idée de photo non retouchée = photo pure et de qualité. C’est faux et c’est même le contraire. Le post-traitement fait partie intégrante de la démarche d’un photographe (voir mon article sur 8 idées recues sur la retouche).

L’ensemble de mes reportages photographiques fait l’objet d’un post-traitement particulier. Je rectifie la colorimétrie pour que les couleurs soient le plus fidèles à la réalité (ou au contraire leur donner un aspect irréel). Je recadre, le recadrage permet de donner plus de force aux images, de recentrer la photo sur le sujet. Je redresse les fuyantes et ainsi rectifie les perspectives, les photos prisent du sol au grand angle (classique), subissent un phénomène optique qui les fait pencher tout élément vertical vers l’arrière. Je nettoie l’image, il s’agit simplement d’enlever toutes les micros poussières (les pétouilles en photographie) qui peuvent faire des taches sur les tirages et plus particulièrement dans les ciels bleus. Si je prends soin de nettoyer mes capteurs et mes objectifs avant de partir en reportage, il n’est pas rare que de petites poussières viennent se re-déposer notamment lors des changements d’objectif. Et je travaille les contrastes et l’exposition pour avoir un rendu “qui claque” comme on dit dans le métier.

Mon matériel, les logiciels avec lesquels je travaille pour le post traitement :

  • Ordinateur Portable MSI, ordinateur surpuissant permettant de travailler sur des fichiers extrêmement lourds sans lenteur.
  • Ecran Benq 27 pouces dalle mate pour avoir une très grande définition de mes photos.
  • Sonde de calibration XRITE, afin de calibrer le plus précisément possible mes différents écrans.
  • Adobe Lightroom CC, indispensable pour les retouches de bases.
  • Adobe Photoshop CC, pour supprimer des éléments et réaliser des retouches plus complexes.
  • Kolor Autopano Pro, pour assembler des panoramiques ou des 360° à la perfection.
  • Kolor Panotour, pour réaliser des visites virtuelles complètes.
  • Digicam control, pour prendre des photos en mode connecté via mon pc.


  • Contact et prise de rendez-vous

    J'accompagne les entreprises de toutes dimensions à chaque étape de leur projet. Si vous souhaitez un devis ou me rencontrer pour me parler de votre projet au sein de votre usine ou de vos ateliers , n'hésitez pas à me contacter sur ma page de contact ou à m'appeler au 06 22 74 17 86.